WILLAGRI
Dans la région de Casamance, appelée le Sénégal vert, le secteur agroalimentaire assure 9 emplois sur 10 mais les conditions de revenus sont insuffisantes, faute de filières organisées.
Pour lutter contre cette situation, des femmes ont décidé de former des Groupements d’intérêt économique (GIE). Ils assurent un statut, permettent de mutualiser les moyens et améliorent les revenus.
Noëlle Niouky préside le GIE « Demir », il compte 15 femmes qui collaborent et se partagent les bénéfices. Les produits ne sont pas écoulés de manière informelle mais par le biais d’une boutique où les acheteurs trouvent du jus, de l’huile ou de la farine issus de la pomme de cajou.
Le GIE est aussi synonyme de reconnaissance par les administrations, les banques et les réseaux professionnels. Le GIE Demir peut obtenir des aides, demander un prêt ou participer à des salons.
En 2022, 522 groupements ont été accompagnés par le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT). Cette organisation gouvernementale a pour mission de soutenir le développement de l’économie formelle.
Noëlle Niouky déplore cependant le faible niveau des revenus générés par l’activité agricole qui n’attire plus la jeunesse.
Source : Le Monde