La mutation du virus de la grippe aviaire en une forme transmissible à l’homme suscite une préoccupation croissante au sein de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette évolution souligne les risques d’une nouvelle pandémie, exacerbés par les interactions étroites entre les humains et les populations d’oiseaux potentiellement infectées. Historiquement, les virus de la grippe aviaire (H5N1) ont démontré leur capacité à infecter les humains, bien que la transmission directe de personne à personne reste rare. Cependant, la crainte réside dans le fait qu’une mutation suffisante dans le virus puisse un jour franchir cette barrière.
Plusieurs facteurs peuvent accroître le risque de transmission du virus de la grippe aviaire aux humains. Parmi eux, une densité de population élevée et des interactions fréquentes entre les humains et les animaux. De plus, les pratiques agricoles dans certaines régions du monde favorisent une cohabitation régulière entre l’homme et la volaille, augmentant ainsi les chances de contracter des virus susceptibles de déclencher une pandémie.