L’indice des prix des produits alimentaires représente une évaluation précise de la variation mensuelle des cours internationaux d’un ensemble de produits alimentaires de base. Ces biens de consommation courante représentent les mêmes denrées alimentaires généralement consommées quotidiennement par les ménages dans le monde entier : farine, lait, café, cacao, sucre, huile, céréales, etc.
Une surveillance régulière de cet indice permet de comprendre les enjeux de la hausse ou de la baisse, puis, par voie de conséquence, d’autres indices comme ceux des prix à la consommation, ou des exportations/importations et aussi du pouvoir d’achat ou du coût de la vie.
En juin, l’indice des prix des produits alimentaires les plus échangés au niveau mondial a stagné, atteignant seulement 120,6 points contre 120,4 points en 2023. Selon la FAO, la baisse de 3% des prix des céréales à la suite des perspectives positives à l’export en Ukraine et au Kazakhstan, a permis de compenser l’appréciation de 3,1% des prix des oléagineux, dont les huiles de palme, du soja et de tournesol.
D’après l’organisme onusien, les prix des produits laitiers et du sucre ont aussi connu des hausses respectives de 1,2% et de 1,9% alors que les tarifs des produits carnés (viandes, volailles, porcs…) sont restés stables.
Plus globalement, selon la FAO, la production mondiale de céréales devrait atteindre 2,854 milliards de tonnes en 2024-2025, un nouveau record pour le secteur. La stagnation de cet indice des prix des produits alimentaires est donc une bonne nouvelle au niveau mondial, et pour cause : l’opinion publique appréhendait les conséquences de la guerre russo-ukrainienne en cours depuis 2022.