Le 18 août dernier, l’Union européenne a autorisé le retour des protéines animales et l’introduction des insectes dans l’alimentation à destination des porcs et des volailles.
Cet assouplissement permettra de réduire la dépendance vis-à-vis des importations européennes de farines animales mais leur usage sera très encadré en raison du risque de transmission de l’encéphalopathie spongiforme transmissible (EST).
Collecte, transport et transformation devront s’effectuer selon des circuits séparés et identifiables. Des échantillonnages réguliers permettront de surveiller les risques sanitaires. Le texte autorise quelques dérogations nationales. La surveillance sera renforcée sur les abattoirs qui procèdent à l’abattage de plusieurs espèces distinctes, pour éviter la transmission inter-espèces.
Quant aux insectes, ils devront être élevés avec une alimentation autre que les déchets ou les déjections pour être transformables en alimentation animale. Par ailleurs, 24h avant leur transformation, ils devront jeûner et les protéines animales transformées (PAT) obtenues devront être indemnes de toute trace de plomb, cadmium ou arsenic.
Source : Réussir