La pénurie d’engrais engendre une baisse de production qui risque de faire encore grimper les prix des denrées alimentaires qui ont déjà enregistré une hausse de plus de 30% en un an.
Elle vient s’ajouter à la hausse des coûts des transports ou à la réduction de certaines productions impactées par les événements climatiques.
Les éleveurs doivent aussi payer plus cher l’alimentation de leur bétail et répercuter ce surcoût sur leurs prix de vente aux consommateurs.
Les cultivateurs risquent de s’orienter vers des cultures qui requièrent moins d’engrais, comme le soja ou la lentille. Une tendance qui pourrait réduire les surfaces de culture de maïs de presque 3% d’ici la fin de l’année.
L’ammoniac, par exemple, a augmenté de $200 à $594 en un an en raison d’un ralentissement volontaire de sa production. En cause, un coût de fabrication devenu incontrôlable du fait de la hausse du prix du gaz naturel qui intervient dans sa fabrication.
Source : Korii