WILLAGRI
La ferme collective satisfait l’agriculteur et les citoyens. L’utilisation partagée des infrastructures et des équipements apporte plus de rentabilité et occupe moins d’espaces naturels. Elle permet aussi de rompre la solitude de l’agriculteur. Il peut demander conseil, partager ses expériences, prendre des congés et devient plus résiliente.
Maëla Nael est agricultrice en ferme collective. Après quatre ans de conseil au sein de Abiosol, elle a créé un Guide des fermes collectives pour accompagner d’autres porteurs de projets.
Elle partage 80 hectares, produit des fromages et cultive des légumes.
Pour l’agricultrice, une ferme collective se compose d’au moins trois associés sans lien de parenté (contrairement à beaucoup de Gaec) qui produisent diverses denrées complémentaires, les déchets du maraîchage pouvant alimenter un élevage. Il y en aurait une centaine en France.
Le frein réside principalement dans la capacité des associés à adopter une vision commune ; vient ensuite la frilosité des banques à prêter à une structure collective et enfin le statut salarié du collectif organisé en Scop ou Scic qui prive l’agriculteur de certaines aides.
Source : Reporterre