Comprendre les enjeux de l'agriculture

La FAO s’est récemment associée à l’organisation internationale du bambou et du rotin (INBAR) pour dynamiser la culture et l’emploi de cette plante en Afrique. Plus d’une centaine de membres de la FAO sont des pays de régions (sub) tropicales où la promotion du bambou en tant que levier économique est possible.

Papier, textiles, construction, sols.., le bambou offre de nombreuses opportunités que certains pays africains comme la RDC comptent exploiter en adhérent à l’INBAR. Le bambou possède aussi un fort taux de séquestration du carbone : 13 tonnes à l’hectare contre 3 pour la même surface de forêt. Et, enfin, sa croissance est rapide et nécessite peu d’intrants.

Actuellement, c’est l’Ethiopie qui cultive le plus de bambou, à travers ses millions d’hectares de bambouseraies. Il est utilisé pour conserver les rigoles, protéger du soleil et comme culture intercalaire. Le pays subvient aux deux tiers des besoins africains.

Les obstacles à son développement tiennent à sa réputation de plante invasive et aux contraintes règlementaires de culture et de récolte. Il est même parfois considéré comme un arbre et soumis aux mêmes règles d’exploitation.

Source : France TV Info