WILLAGRI
Les délégations africaines, présentes au premier Sommet africain sur le climat, ont exprimé leur souhait de peser plus fortement sur la stratégie mondiale en termes de transition énergétique.
Elles ont aussi demandé que l’Afrique soit mieux représentée dans les grandes rencontres annuelles, comme le G20, les Assemblées annuelles des Nations unies ou celles du Groupe de la Banque mondiale et du FMI.
Les 54 États africains ont profité de l’occasion pour rappeler que les pays développés s’étaient engagés, en 2009, à financer la lutte des pays émergents contre le réchauffement climatique par l’octroi d’une enveloppe annuelle de $100 milliards, une promesse non tenue à ce jour.
Pour accélérer la mise en œuvre d’une telle participation, les représentants africains demandent l’instauration d’une taxe mondiale sur les émissions de carbone comprenant plusieurs assiettes de taxation :
- Le négoce des énergies fossiles ;
- Les transports ;
- Les transactions financières.
Ces ressources financières permettront le lancement de projets durables, sans impact sur les finances des États africains.
Source : Le Monde