Comprendre les enjeux de l'agriculture

Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine et les tensions sur l’approvisionnement mondial en céréales, leur prix n’a cessé de monter, jusqu’à $400 pour une tonne de blé.

La campagne céréalière 2022-2023 s’est caractérisée par une surproduction et des cours à la baisse, la tonne de blé s’affichant à $250, son plus bas niveau depuis 14 mois.

Le durcissement de la position russe alors que le pays est un exportateur majeur a inquiété les marchés, le cours du blé a repris de la vigueur. Il est remonté à $296 fin mars.

Les acheteurs craignent la fixation d’un prix plancher par la Russie. Le projet n’est pas confirmé par la Russie mais cette rumeur lui permet d’enrayer la chute des cours.

Actuellement les céréaliers russes continuent d’exporter environ 1 million de tonnes par semaine, supportant eux-même la taxe à l’exportation fixée par le pays. Si un prix plancher était fixé, il permettrait de garantir le revenu des agriculteurs russes et de freiner le basculement des surfaces cultivées vers le soja, moins gourmand en engrais. .

Le maïs suit les mêmes tendances haussières que le blé, la Chine, gros importateur, en a commandé 3 millions de tonnes sur le marché américain, pour les 15 derniers jours de mars.

Les marchés attendent désormais le rapport annuel de l’USDA afin de connaître les surfaces réservées à la production céréalière aux États-Unis.

 

Source : La France Agricole