Une étude commandée par le Parlement européen indique que si l’accroissement de la demande de produits devait augmenter pour faire face à l’accroissement démographique, il se fera au prix de modifications dans la structure de la consommation. Ainsi, la consommation de viandes et de produits laitiers va continuer à diminuer dans les régions plus développées mais devrait augmenter dans les pays en développement. Du fait des dégâts environnementaux causés par les élevages et du souci d’une alimentation saine, la consommation progressera pour les légumes, les fruits, les céréales et les protéagineux. Ce tournant implique un changement des techniques de production dont devrait profiter l’agriculture bio. L’étude dit sa préférence pour un chemin médian entre productivisme débridé et développement durable. Ainsi les consommateurs devront accepter de nouvelles méthodes de sélection des plantes. Les auteurs du rapport estiment que la production bio ou celle des petites exploitations, ne sera pas suffisante pour satisfaire l’augmentation des besoins alimentaires.
MB
Socopag