Comprendre les enjeux de l'agriculture

Une étude de Mac Kinsey révèle que les protéines alternatives à base de pois et de viande de laboratoire deviennent tendance alors que l’intérêt, très ancien, pour le  soja décline. Mac Kinsey estime que le marché mondial des protéines alternatives s’élève à $ 2,2 milliards, certes une somme très faible par rapport au $ 1,7 trillion du marché de la viande. Cependant, la part de la viande animale devrait assez rapidement baisser de moitié à raison d’une chute de 1 à 2% pendant la prochaine décennie. La consommation de protéines de pois a doublé depuis 2015 pour s’établir à 275 000 tonnes. Elle passerait, selon les spécialistes à 585 000 tonnes en 2 025. Le récent succès de cette protéine est dû à son faible coût de production et à son impact quasi-négligeable sur l’environnement. La viande de laboratoire élaborée à partir de cellules souches ne sera probablement pas commercialisée avant cinq ans. En effet, son coût de production est encore exorbitant. Son développement nécessite de lourds investissements. L’autre source de protéines alternatives, les insectes, ne pose pas de problème de production. Mais, outre la barrière du goût, son coût de production est, à poids égal, aussi cher que celui de la viande bovine.

Source : ft.com