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L’innovation dans le secteur agro-alimentaire ne se mesure pas uniquement à l’importance des levées de fonds par les startups indique Anthony Bugeat, CEO de Axioma France, une entreprise de biotech qui contribue à l’amélioration des pratiques agricoles.
L’agri-food Tech doit proposer des business model opérationnels, de la conception à l’industrialisation, en impliquant des acteurs agro-industriels jusqu’aux agriculteurs ou coopératives sur le terrain.
Ce partage d’expérience crédibilise l’innovation en accélérant son déploiement sur le marché et encourage l’action publique. Les États les plus réactifs en matière d’agri-food Tech captent les innovations étrangères, à l’image des États-Unis, du Brésil ou de l’Australie. Ce sont finalement les agriculteurs de ces pays qui bénéficient, en premier, des pratiques et outils avant-gardistes.
La réussite de l’agri-food Tech passe aussi par des partenariats avec des institutions comme l’Institut national pour l’Agriculture, la Recherche et l’Environnement (INRAE) ou avec des groupes agro-industriels qui disposent d’une forte expérience de l’opérabilité sur le terrain (production, distribution, consommation).
Les startups ne sont pas vouées à lever des fonds, elles accélèrent l’innovation, mais aussi l’intégration des nouvelles technologies comme l’IA dans l’agriculture.
Concernant la transition numérique, les startups sont accompagnées par La Ferme Digitale, une association qui soutient l’innovation et le numérique dans l’agriculture européenne. Elle regroupe des entreprises innovantes dans le domaine de la Tech ou des marketplaces. En partenariat avec KPMG, la Ferme Digitale a publié sur son site un rapport intitulé « Faire de la France un leader européen et mondial de l’AgriTech et de la FoodTech ».
Source : KPMG