Comprendre les enjeux de l'agriculture

L’usage domestique du bois provoque un grand nombre de décès, y compris en Afrique, un continent pourtant producteur de gaz.

Les pays africains préfèrent réserver le gaz à l’exportation, le rendant inaccessible à leur propre population, plus accoutumée au bois et au charbon.

Les femmes et les enfants sont les plus touchés par les maladies respiratoires induites par les fines particules issues de la combustion, dans les petits espaces de vie.

L’OMS estime qu’en Afrique cette pollution atmosphérique cause 45% des décès chez les enfants âgés de moins de 5 ans et qu’au total 5 à 7 millions de morts lui seraient imputables.

Parmi les pays les plus touchés, on note le Tchad, la Guinée, la République démocratique du Congo (RDC), le Mali, le Niger, le Burkina Faso pour des pathologies récurrentes d’un pays à l’autre : pneumonie, cardiopathie, bronchopneumopathie, cancer du poumon…

La mortalité par pollution domestique est d’autant plus forte que le PIB est faible : énergie propre et richesse vont de pair.

A l’instar du pétrole que les Européens rêvent d’abandonner, les Africains cherchent à remplacer le bois de chauffe.

En Afrique, les subventions gouvernementales accordée pour le gaz ne suffisent pas à le rendre accessible aux populations qui s’approvisionnent gratuitement en bois de brousse

Trois milliards d’individus dans le monde utiliseraient encore des combustibles polluants pour la cuisine et le chauffage. 60% de la population mondiale a accès à une source d’énergie moins polluante, cette moyenne tombe à 14% en Afrique.

Une menace qui pèse encore sur les plus pauvres.

Source : Deutsche Welle