Le changement climatique aggravé par la rupture des chaînes d’approvisionnement et les restrictions à l’exportation entraîne une hausse des prix alimentaires et accroît le risque d’insécurité alimentaire en 2020. Beaucoup de pays dont l’alimentation repose sur les importations commencent à souffrir de pénuries de produits de première nécessité. L’agriculture souffre d’avoir sous-estimé les risques météorologiques extrêmes : les tempêtes , plus intenses, se succèdent à un rythme plus soutenu tandis que les sécheresses sont plus rudes et plus dommageables. Les agriculteurs ont besoin de 75 à 150 jours de temps “normal” pour cultiver. Un calendrier bouleversé par les pluies, par exemple, peut avoir un impact dévastateur sur la production agricole, les revenus des agriculteurs et la sécurité alimentaire. Au fur et à mesure de l’évolution des conditions météorologiques, les agriculteurs sont obligés de remplacer les plantes sensibles aux brusques variations météorologiques par des cultures plus résilientes ou d’ investir dans de meilleures pratiques de gestion de l’eau. Selon les essais que Microsoft que entrepris avec l’ICRISAT en Inde, il y a quelques années, le recours au big data sur les informations météorologiques a permis d’augmenter la productivité de 10 à 30 %. Il peut également améliorer la résilience au changement climatique, en particulier dans les zones arides des pays émergents émergents.
Source : Agfunder