Comprendre les enjeux de l'agriculture

La Banque mondiale a approuvé l’octroi d’une enveloppe de 500 millions $ en réponse aux conséquences de l’invasion des criquets pèlerins en Afrique et au Moyen-Orient. Cette aide financière comprend des prêts à faible taux d’intérêt et des dons aux pays les plus affectés.

Dans la partie orientale du continent africain, Djibouti, l’Éthiopie, le Kenya et l’Ouganda bénéficieront directement dans une première phase d’un montant global de 160 millions $. L’Éthiopie devrait recevoir 63 millions $ destinés en partie à réaliser des achats de semences, d’engrais et de fourrage. Pour sa part, l’Ouganda profitera d’une somme de 48 millions $ pour financer notamment des activités de résilience comme la conservation des sols et de l’eau.  De son côté, le Kenya recevra 43 millions $ pour aider les ménages pastoraux et les producteurs agricoles alors que Djibouti utilisera en partie ses 6 millions $ pour effectuer des transferts d’argent liquide aux ménages.  Il faut noter que le soutien de la Banque mondiale est un véritable soulagement pour les pays de cette région et arrive à un moment où la FAO redoute une seconde vague d’essaims pour juin prochain.  D’après les prévisions les plus optimistes de l’institution financière, la Corne de l’Afrique pourrait enregistrer une perte de production agricole et pastorale d’une valeur de 2,5 milliards $ si elle arrive à enrayer la menace acridienne contre 8,5 milliards $ dans l’hypothèse d’un échec.

Source : Agence Ecofin