Pour l’instant, la planète ne risque pas de souffrir de pénurie alimentaire et l’agriculture de crise de production. Cependant les mesures protectionnistes prises par nombre d’États font surgir le fantôme des crises alimentaires de 2008 et 2011, provoquées par l’explosion des coûts, qui ont provoqué des turbulences politiques et économiques à travers le monde. Actuellement, la crise du coronavirus perturbe les productions et les échanges agricoles mondiaux. Mais il est un danger encore plus grand parce que incontrôlable : le temps. La sécheresse a déjà poussé des pays comme la Russie et le Kazakhstan à édicter des interdictions d’exportation temporaires de blé. Le reste de l’Europe n’est pas épargné dont la France et la Roumanie. L’Argentine connaît une sécheresse historique.
Source : Bloomberg