Comprendre les enjeux de l'agriculture

Les négociants internationaux jouent le cours du café brésilien à la baisse. L’US Commodity Futures Trading Commission enregistre 90 000 contrats « bear », équivalant à 25,5 millions de sacs, légèrement au-dessus des exportations brésiliennes de l’an passé. Les raisons de ce pessimisme sont au nombre de deux : la surproduction et la chute du real. En effet, la production brésilienne sera, cette année, de 58 millions de sacs – dont 44 d’arabica – de quoi suffire à une décennie d’approvisionnement de Starbucks. Nespresso et Illy sont les deux autres clients importants du pays. Certains traders estiment que ce chiffre de production est sous-estimé. Il serait, en réalité, de 65 millions. La seconde raison qui explique la spéculation à la baisse sur le café brésilien réside dans la chute, cette année,  du real brésilien de 14% (contre le dollar). Cette baisse rogne d’autant les revenus des planteurs brésiliens quand ils convertiront leurs recettes dans leur monnaie nationale.

Source : Ft.com