Après l’épisode de peste qui a décimé la moitié de sa population porcine, la Chine a décidé d’engager de grands moyens pour assurer la sécurité sanitaire de sa principale source de viande en construisant des porcheries sous forme de bâtiments.
Sur les 13 étages que compte le bâtiment, les animaux sont sous surveillance permanente grâce à des caméras infrarouge mais aussi à une équipe vétérinaire dédiée. Cette ferme verticale, appelée « hôtel à porcs », abrite 10.000 bêtes. Les protocoles d’entrée et de sortie sont très stricts : le personnel doit prendre une douche et changer de tenue. Parfois, ils sont contraints de résider sur place pour éviter les échanges avec l’extérieur.
Deux géants de l’agroalimentaire sont à l’origine de ces projets : Muyuan Foods et New Hope Group. Mais les États-Unis, le Danemark et les Pays-Bas restent leaders de la production et des modèles en matière de biosécurité.
La Chine a déjà procédé à l’abattage préventif de 2000 porcs depuis le début de l’année, elle veut éviter le retour d’une épidémie qui l’a contrainte à importer sa viande de porc avec la conséquence d’une flambée des prix au kilo.
Son ambition ne s’arrête pas là, près de Pékin, New Hope Group vient de terminer la construction d’un complexe qui pourra élever 120.000 têtes à l’année.
Source : News 24, Les Echos