Comprendre les enjeux de l'agriculture

L’expression et le concept de « permaculture » sont nés dans les années 70, même si la  pratique de cette dernière  est bien antérieure. Le principe est de maintenir un sol vivant grâce à la présence de champignons, d’insectes, d’humidité et autres éléments favorables à la fertilité des terres. En Tunisie, beaucoup agriculteurs s’appuient sur cette pratique.

La sécheresse extrême qui frappe le pays met au défi les permaculteurs qui luttent pour maintenir le taux d’humidité dans les sols en les couvrant d’une végétation naturelle, de déjections animales ou de résidus de récolte (fanes, feuilles…). Le maintien du niveau hydrique est préféré à l’arrosage, les semences sont « maison » et les répulsifs naturels remplacent les pesticides.

Pour beaucoup, l’objectif est d’assurer une culture vivrière plus résiliente vis-à-vis des intrants et des aléas climatiques. Quelques-uns complètent leur activité par des prestations de tourisme en proposant de l’hébergement.

L’Association tunisienne de permaculture (ATP) forme gratuitement les Tunisiens qui souhaitent se lancer dans ce type d’exploitation et les accompagne au démarrage. Elle a déjà 30 micro-fermes à son crédit dans le cadre du projet « Plante ta Ferme » ; une vingtaine de micro-fermes supplémentaires sont prévues d’ici cinq ans.

Grâce au soutien financier d’un fonds suisse, l’association œuvre en faveur de pratiques écoresponsables et participe à la création d’emplois pour les jeunes.

 

Source : GoodPlanet.info