Depuis quelques mois le prix des denrées ne cesse de grimper, stimulé par une conjonction de facteurs dont des importations chinoises massives, concomitantes avec une pénurie de conteneurs, des taxes sur le blé russe et un manque de main d’œuvre dans les plantations de palme.
Les cours sont au plus haut depuis presque dix ans et font craindre une nouvelle crise alimentaire :
- Maïs : $5,62 le boisseau (25kg) ;
- Soja : $14,36 le boisseau ;
- Blé meunier : $238,50 / tonne ;
- Sucre : 17,8 cts / livre ;
- Riz thaïlandais : $550 / tonne.
Certains pays enrayent l’inflation par divers dispositifs : les Émirats arabes unis envisagent de plafonner les prix et la Russie taxe les exportations pour inciter les producteurs à écouler leur production en interne.
Le phénomène Niña est aussi venu perturber les récoltes par une sécheresse en Amérique du Sud, tandis que des pluies diluviennes s’abattaient sur la Malaisie et l’Indonésie.
Les importations chinoises restent le levier principal de cette flambée. De 7,6 millions de tonnes de maïs importés précédemment, la Chine est passée à 20 millions ! Les experts parient sur une poursuite de ces importations massives durant les prochains mois, voire quelques trimestres selon Dave MacLennan, directeur général de Cargill, le principal négociant de denrées.
Source : Les Echos