Selon les Nations Unies, l’objectif d’éradication de la faim d’ici 2030 a du plomb dans l’aile, date à laquelle le monde devrait compter 532 millions de personnes sous-alimentées. Des investissements massifs dans les systèmes alimentaires sont, en effet, nécessaires. L’IFAD (Fonds international de développement agricole) – une agence spécialisée de l’ONU- travaille à attirer des investissements privés pour soutenir des initiatives alimentaires durables, mais les pays émergents manquent souvent de projets “bancables”. Les modèles de financement mixtes pourraient réduire les risques pour les investisseurs privés.
Depuis 2019, le nombre de personnes souffrant de la faim a augmenté de 152 millions, atteignant 733 millions. L’IFAD estime que 350 à 400 milliards de dollars par an sont nécessaires pour améliorer les systèmes alimentaires. L’IFAD émet des obligations nutritionnelles pour financer des projets alimentaires dont une de 50 millions de dollars au profit, entre autres, de programmes de cantines scolaires ou des infrastructures agricoles.Par ailleurs, des obligations thématiques, comme les obligations vertes et sociales, ont connu une forte croissance depuis 2015, mais peu de fonds s’investissent dans les marchés émergents. Seuls des modèles de financement mixte pourraient réduire les risques pour les investisseurs privés dans les pays émergents.
Source : The Wall Street Journal