John Diener est le fondateur de Vertical Oceans, une société d’élevage de crevettes installée à Singapour.
Les méfaits de l’élevage sur les espaces naturels ont poussé les éleveurs vers l’usage de bassins en circuit fermé, l’eau étant filtrée et débarrassée de ses déchets, algues et microbes, avant d’être réinjectée. Ce type d’installation reste toutefois coûteux, tant dans la conception que dans l’exploitation.
John Diener a compilé des données biologiques, chimiques ou techniques qu’il a modélisées dans le but d’optimiser son élevage.
L’élevage en circuit fermé limite les effets des événements climatiques ou les pollutions, dans un environnement contrôlable, avec une gestion facilitée du syndrome de mortalité précoce provoqué par une bactérie.
Il existe plusieurs variantes de circuits fermé, dont :
- Le biofloc, un écosystème qui s’appuie sur la présence de microbes utiles mais qui produit un milieu chargé qu’il faut réoxygéner, d’où un coût élevé ;
- Le RAS, un écosystème comprenant un filtrage mécanique de l’eau et une désinfection à l’ozone décrié par l’Institut national de recherche et de sécurité qui met en garde sur l’émission de composés irritants.
Vertical Oceans s’appuie sur un filtrage mécanique avant l’introduction de macroalgues pour équilibrer le milieu aqueux, notamment en réduisant le taux d’ammoniac, généré par le métabolisme des crustacés.
Source : Agfundernews