WILLAGRI
L’économie bleue décrit les activités présentes dans les systèmes aquatiques ; elle comprend la pêche, vivrière ou commerciale, ainsi que les énergies renouvelables et le carbone bleu.
En 2018, l’Union africaine a publié un rapport sur la stratégie à mettre en place pour ce secteur qui pèse $300 milliards et assure 50 millions d’emplois sur le continent. Si les pêches en eaux africaines étaient transformées et consommées par les Africains, le PIB du continent augmenterait de $50 milliards.
Le secteur est dépendant de la qualité de l’écosystème et de sa préservation. Or, le changement climatique, la pollution des océans ainsi que la pêche illicite dégradent son écosystème.
Les États membres de l’UA prônent une révision des systèmes d’accompagnement financier déployés par l’ensemble des pays dans le monde pour limiter le phénomène de surpêche qui touche la majorité des océans. En parallèle, il se sont fixé l’objectif de protéger 30% des eaux territoriales d’ici cinq ans.
Les ambitions africaines sont suspendues à la capacité financière des États à déployer leur stratégie de gestion durable des ressources et d’inclusion de leur population dans les chaînes de valeur.
Source : Brooking.edu