WILLAGRI
Plus de 30 millions de petites exploitations africaines assurent les deux tiers de la production continentale. Ces petits agriculteurs sont soumis à divers aléas qu’ils se retrouvent à subir plutôt qu’à gérer faute de données.
Confrontés simultanément à l’appauvrissement de leur sol et à une demande alimentaire croissante, ils sont tenus d’améliorer leur productivité. Les solutions smart agriculture seraient pour eux un levier de progrès, elles permettraient de mettre en œuvre des actions préventives pour maintenir la productivité et monitorer la santé du bétail, la croissance des plantes, la qualité des sols, les prévisions météorologiques…
Le dernier rapport de AgFunder fait état d’un engouement des investisseurs pour les nouvelles technologies. En 2022, ils ont investi $3,2 millions dans les logiciels et les IoT destinés au secteur agroalimentaire. La majorité de ce capital-risque a soutenu les systèmes agroalimentaires égyptiens et sud-africains.
La difficulté est de déployer l’innovation dans un paysage agricole dispersé et composé d’acteurs qui accèdent peu à la numérisation pour diverses raisons : manque de maîtrise, couverture internet limitée, capacité financière réduite….
La farmtech propose pourtant des solutions innovantes et pertinentes pour le marché africain comme celle de Farm View, une application de monitoring des champs assisté par les données satellitaires, ou Stable Food, un système intégré qui combine l’irrigation en tant que service (IaaS), la fourniture d’intrants et les contrats d’enlèvement.
Les investisseurs appellent les États à soutenir la numérisation de l’agriculture et à offrir les infrastructures nécessaires telles que les réseaux de communication
Source : Agfundernews