WILLAGRI
Des instituts scientifiques français se sont associés à la Yunnan Agricultural University (Chine) pour évaluer l’impact de la cohabitation de variétés sur l’immunité des cultures.
Il s’avère que cette cohabitation de variétés en ce qui concerne le blé ou le riz augmente la résistance aux maladies.
Les chercheurs ont mesuré une diminution allant jusqu’à 90% de la sensibilité des plantes aux maladies, par comparaison à des cultures de variétés uniques protégées par leur seule immunité génétique.
Cette découverte permet d’envisager la cohabitation comme une alternative partielle aux pesticides et plaide en faveur de la préservation de la biodiversité. Cette « coopération immunitaire » s’apparente à l’immunité collective développée par les animaux
Source : INRAE