WILLAGRI
Lors de séismes comme celui qui a frappé le Maroc le 8 septembre dernier, les reliefs se trouvent modifiés par les mouvements de la terre. Parmi ces modifications, les habitants constatent que de nouvelles sources d’eau apparaissent tandis que d’autres se tarissent.
Kamal Agherroud, docteur en géosciences, explique que l’Atlas renferme des réserves d’eau alimentées par l’eau pluviale et appelées nappes karstiques. Elles se forment ou disparaissent au gré des mouvements tectoniques. A titre d’exemple, les habitants de Meknès (Maroc) ont constaté que la source de Aïn Betit (9000 litres /sec) s’est tarie juste après le séisme pour rejaillir quelques jours après.
Les experts recommandent de réaliser un inventaire des sources afin de comprendre l’organisation des eaux souterraines après le séisme, et organiser une gestion durable de la ressource.
Source : Le Matin