Kathelijne Beckers, fondatrice de MicroHarvest, vise la commercialisation de protéines alternatives destinées au secteur alimentaire.
La demande en protéines s’intensifie, soutenue par une démographie croissante. Les Nations unies prédisent une hausse de 50% de la demande d’ici 2050. L’élevage traditionnel ne suffira pas, les entreprises réfléchissent à d’autres productions protéinées.
MicroHarvest exploite le procédé de fermentation microbienne pour produire en continu des protéines, ignorant les contraintes climatiques. Une souche bactérienne est disposée dans un milieu nutritif, la biomasse à croissance rapide est alors récoltée. Cette conversion peut se faire en 24 heures alors que les protéines de soja requièrent 3 mois.
MicroHarvest produit 100 kg de protéines par semaine et espère séduire une clientèle professionnelle avec ce procédé rapide et faiblement énergivore.
La startup vise en priorité le marché de l’alimentation animale. Elle compte ensuite pénétrer le marché des protéines alternatives destinées à l’homme, un marché qui connaît une croissance à deux chiffres selon le cabinet Boston Consulting Group (BCG).
Selon la fondatrice, le produit à commercialiser ressemble gustativement à du yaourt.
Source : Food Navigator