Les protéines d’insectes font le bonheur des startups comme Ynsect ou Innovafeed qui lèvent des millions de dollars pour poursuivre le développement de leurs activités.
Ces nouvelles protéines ont aussi leurs détracteurs, ils accusent les États « d’imposer » cette ressource alternative aux protéines de viandes d’élevage.
L’Union européenne a ainsi donné son autorisation à la commercialisation de protéines d’insectes dans le secteur agroalimentaire, notamment pour la fabrication de barres alimentaires, de pâtes, de pain ou de boissons énergisantes.
Surfant sur le dégoût des consommateurs, Matteo Salvini, Nigel Farage et d’autres politiciens estiment que les ambitions durables ne justifient pas d’enterrer aussi vite la gastronomie et la production de viandes.
Sur fonds d’anti-européanisme , ces opposants ont mis en avant les risques d’une généralisation de produits à base d’insectes, distribués à l’insu des consommateurs. Pourtant, les textes imposent un étiquetage précis des composants pour ces nouveaux produits alimentaires .
A travers le monde, deux milliards de personnes consomment déjà des insectes (source FAO) mais les Européens ne sont pas familiers de cette ressource protéinée.
Giovanni Sogari, chercheur à l’université de Parme, insiste sur la nécessité d’établir une stratégie de communication transparente pour faciliter l’adoption de ce mode alimentaire
Source : Defacto Observatoire