Comprendre les enjeux de l'agriculture

Depuis 2015, le Groupement d’experts intergouvernementaux pour le climat (GIEC) collecte et analyse des données sur la situation et les enjeux climatiques. A partir de ces travaux menés sur huit années, le GIEC va devoir élaborer un document synthétique d’une dizaine de pages.

Ce document est composé de trois volets :

  • Un Summary for policymakers (SPM) ;
  • Un Technical summary (TS) ;
  • Un Full report (FR).

Les différents documents font l’objet de validation de la part des représentants des États-membres. A titre d’exemple, les préconisations d’atténuation du réchauffement ont été débattues et approuvées par diverses délégations dont une française composée de représentants du ministère de la Transition écologique et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

D’autres représentants sont là en tant qu’observateurs : WWF, Greenpeace….

La préoccupation climatique s’intensifie, le nombre de participants aux débats et réunions de validation aussi. Lors de la 58e plénière du 13 mars dernier, plus de 700 personnes se sont réunies. Les échanges tenus à cette occasion viendront alimenter les débats de la prochaine COP.

Le rapport du GIEC reste une ressource à caractère scientifique dont le contenu n’est modifié qu’à l’appui d’une démonstration scientifique contradictoire. Les auteurs voient leurs affirmations affublées d’un indice de confiance (élevé, moyen…), ils ont la charge d’entendre les contributions des représentants étatiques pour éventuellement revenir avec une nouvelle rédaction.

D’un rapport à l’autre, certaines affirmations font consensus, comme celle sur l’influence des activités humaines sur le réchauffement climatique.

 

Source : Ouest France