La quasi-totalité des États membres de l’Union africaine (UA) ont signé l’accord en faveur d’une Zone de libre-échange africaine (ZLECAF).
Cet accord vise à développer les échanges commerciaux qui s’opèrent au sein du continent, seuls 15% des échanges se font entre membres de l’UA. Il régule l’accès aux marchés, le traitement des conflits, la mutualisation de la recherche, l’accès aux financements des projets… Le développement du commerce intra-africain est un levier de prospérité pour le continent, il peut pallier les pénuries d’approvisionnement en matières premières et denrées alimentaires.
La généralisation de la libre-circulation devrait aussi libérer le marché de l’emploi et permettre la mise à disposition de compétences entre pays. A ce jour, seuls quelques pays ont ratifié le protocole de libre-circulation des personnes.
Lors de la Conférence sur la prospérité qui s’est tenue fin janvier au Ghana, les représentants des États membres ont rappelé l’importance de renforcer le continent africain en tant qu’acteur commercial et politique sur la scène internationale.
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA) participaient aux débats et ont assuré la ZLECAF de leur soutien dans la ratification et la mise en place opérationnelle de cette zone de libre-échange.
Source : AfriqueRenouveau