Le réchauffement climatique et la fertilisation agricole menacent la ressource hydrique.
Pas moins de 60.000 tonnes d’intrants chimiques agricoles sont répandus sur les sols agricoles de l’hexagone chaque année.
Les enquêtes de qualité de l’eau portaient jusqu’à présent directement sur la présence d’engrais chimiques. Dans le cadre de nouvelles directives européennes, la surveillance a été étendue aux métabolites, des résidus issus du métabolisme des matières actives fertilisantes.
Le constat est alarmant : en France, 25% des communes sont concernées par un niveau anormalement élevé de ces métabolites. Et l’élargissement des plans de surveillance européens à de nouvelles substances devrait mettre en évidence d’autres concentrations néfastes.
Ces diagnostics permettent l’identification de molécules pour lesquelles les pouvoirs publics manquent de données et qui entraînent des interdictions pures et simples de consommation.
Source : Le Monde