Les experts prédisent une hausse de la demande pour ce fruit originaire du Mexique qui connaît un franc succès depuis quelques années.
La production mondiale représente 5,6 millions de tonnes par an.
Les États-Unis, premier pays consommateur (40%) est aussi producteur. L’industrie de l’avocat n’a pas fléchi malgré le gel des activités de restauration durant la pandémie.
Les pays exportateurs ont compensé l’éventuelle contraction des exportations par la vivacité de la demande intérieure. Leur capacité devrait augmenter avec des plantations de nouveaux vergers. Le Mexique, le Pérou et la République Dominicaine restent les plus gros exportateurs mondiaux bien que le Kenya, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Mozambique espèrent aussi profiter de ce marché prometteur.
Avec la levée des restrictions et la réouverture des restaurants, l’Afrique compte sur la forte reprise de la demande européenne pour conforter sa part de marché.
L’avocat occupe une bonne place dans la consommation des ménages, derrière la banane, la pomme, le raisin, l’orange et l’amande.
Cet attrait fait de l’avocat une denrée précieuse qui oblige les exploitants à protéger leurs vergers. En Afrique du Sud, ces derniers indiquent perdre environ 20% de leur production du fait des vols. Assez couramment, les intrus volent une tonne par nuit mais le butin peut monter à quatre tonnes lorsqu’ils sont très organisés. L’écoulement se fait sur le marché local sans traçabilité possible. Certains exploitants barricadent leurs surfaces agricoles de diverses protections : électrification, gardiennage… À 1000 euros la tonne, l’avocat confirme son statut d’or vert.
Source : Ecofin, France 24