Comprendre les enjeux de l'agriculture

Certains gouvernements s’efforcent de sécuriser l’approvisionnement alimentaire de leur pendant la pandémie de conoravirus. Le Kazakhstan, l’un des plus grands fournisseurs mondiaux de farine de blé au monde, en interdit les exportations; le Vietnam a temporairement mis fin aux contrats d’exportation de riz. La Serbie a arrêté ses exportations d’huile de tournesol et d’autres produits, tandis que la Russie envisagerait de bannir les exportations certaines denrées alimentaires. Certes, les décisions de ce genre sont encore peu nombreuses. On ne doit pas néanmoins se poser la question : assiste-t-on au début d’une vague de nationalisme alimentaire qui va encore plus perturber les chaînes d’approvisionnement et les flux commerciaux ? “Nous commençons déjà à voir cela, et tout ce que nous pouvons voir, c’est que le blocage va s’aggraver”, a déclaré Tim Benton, directeur de recherche sur les risques émergents au sein du groupe de réflexion Chatham House à Londres. Bien que les réserves alimentaires soient suffisantes, les obstacles logistiques rendent plus difficile l’acheminement des produits là où ils doivent être, car le coronavirus déclenche des mesures sans précédent, des achats de panique et la menace de pénurie de main-d’œuvre.

Source : Bloomberg Business