Comprendre les enjeux de l'agriculture

Les plantations de cacao en Côte d’Ivoire sont vieillissantes, manquent d’investissements et sont vulnérables aux maladies et au changement climatique. Les maladies comme le virus du swollen shoot et la pod noire, exacerbées par le changement climatique, réduisent les rendements. Le mécanisme de fixation des prix par le gouvernement ivoirien empêche les producteurs de bénéficier des prix élevés du marché mondial. Les politiques de vente anticipée en Côte d’Ivoire et au Ghana ont contribué à une crise de l’approvisionnement, augmentant les prix mondiaux mais réduisant les revenus des agriculteurs locaux. En effet, les politiques de vente à terme des régulateurs ont conduit à des engagements de production non réalisés, contribuant à l’augmentation du cours mondial du cacao. La majorité des agriculteurs vivent sous le seuil de pauvreté, incapables de réinvestir dans leurs plantations.

Les initiatives comme celle de Tony’s Chocolonely, qui paie un prix premium, restent rares et ne couvrent pas la majorité des agriculteurs.La distribution des revenus du cacao est inégale, avec peu de bénéfices visibles pour les agriculteurs malgré les promesses des gouvernements. Les producteurs ivoiriens risquent de perdre des parts de marché face à des concurrents d’autres régions du monde.

Source : Financial Times