L’agriculture intelligente se développe désormais pour mieux s’adapter à l’évolution de la demande sur le secteur, mais également face aux changements climatiques.
Les États-Unis d’Amérique, faisant face ces dernières années à des phénomènes météorologiques virulents (El Niño, inondations, tremblements de terre), pense à des solutions efficaces pour renforcer la résilience de son agriculture face aux aléas climatiques. Ceci permet de limiter les pertes particulièrement chez les petits exploitants. Dans ce sens, le pays investit $2 milliards dans le secteur. Ceci a pour mission de favoriser l’émergence de l’agriculture intelligente ou le smart farming.
Mais qu’est-ce que l’agriculture intelligente ?
Le smart farming représente un ensemble de techniques agricoles reposant principalement sur l’utilisation des NTIC (Nouvelles technologies d’information et de communication). L’adoption de telles technologies et leur mise en œuvre au service de l’agriculture, permet d’optimiser la surveillance des sols, tout en augmentant la durabilité, le rendement et la productivité agricole. Loin de remplacer l’humain, ces nouvelles technologies à contrario, aident les agriculteurs à gagner du temps dans les taches rébarbatives, obtenir un rendu plus qualitatif ou atteindre des zones difficiles d’accès (grâce à l’utilisation de drones).
Cet investissement profite ainsi au smart farming afin de mieux le développer grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle, l’automatisation et l’internet des objets. En effet, certains objets connectés permettent de mieux reconnaitre et trier fruits et légumes ou différentes denrées alimentaires. En outre, les solutions connectées permettent de surveiller l’environnement en disposant de données en temps réel. Ce qui facilite donc aux agriculteurs de prodiguer les soins nécessaires à la santé des plantations ou la pulvérisation d’engrais ou de fertilisants.
Cet effort américain réalisé en faveur de l’agriculture intelligente possède également d’autres missions, parmi lesquelles : renforcer la sécurité alimentaire du pays, contribuer à la résilience de l’agriculture face au climat, booster la compétitivité du secteur.