L’International Water Management Institute, est un centre de recherche dédié à la gestion des ressources hydriques au niveau mondial. Le centre va bientôt lancer, dans ce cadre, la deuxième phase du projet Innovations numériques pour une Afrique sécurisée en matière d’eau (DIWASA).
En Afrique subsaharienne, règne une insécurité hydrique sans précédent, liée principalement aux mauvaises pratiques de gestion et à l’absence d’une bonne gestion des ressources en eau., alors que le continent possède des ressources hydriques très importantes mais sous-exploitées.
Ainsi, ce projet élaboré à Colombo, au Sri Lanka, met l’accent sur la comptabilité de l’eau et la résilience hydrique pour gérer les risques d’inondation et de sécheresse. Le DIWASA va intensifier ses efforts et étendre la disponibilité des données à quatre pays africains en priorité : le Burkina Faso, l’Éthiopie, le Ghana et la Zambie. Il renforcera également la collaboration avec les utilisateurs finaux grâce à des sessions de conception conjointe de produits, à la formation et à la création de communautés d’utilisateurs.
Grâce à une nouvelle subvention de la fondation Leona M. and Harry B. Helmsley Charitable Trust, le projet exploitera les réussites de sa première phase. Mark Smith, directeur général de l’IWMI, a souligné l’importance de cette nouvelle phase de financement pour améliorer la sécurité hydrique en Afrique via l’innovation numérique. En collaboration étroite avec Digital Earth Africa, le projet vise à améliorer les capacités institutionnelles et la disponibilité des données sur l’eau pour une gestion durable des ressources hydriques sur le continent.