Le 16 novembre dernier, le pays a validé l’interdiction de production de viande de synthèse cultivée en laboratoire à partir de cellules animales. Le nouveau texte rejette aussi l’utilisation du terme « viande » pour les substituts d’origine végétale.
Ce projet d’interdiction avait été proposé en début d’année par le gouvernement italien au Parlement. Pionnier sur cette position, le gouvernement invoque des considérations sanitaires ainsi qu’une volonté de préserver les intérêts du monde agricole.
La production de viande de laboratoire reste autorisée aux États-Unis mais les entreprises innovantes du secteur craignent que cette décision freine les investissements dans les mois à venir.
De leur côté, les défenseurs de l’environnement et de la cause animale, espèrent que cette décision ne remettra pas en cause les projets de transition vers des modèles d’élevage plus durables.
Singapour et les États-Unis autorisent la consommation de viandes de synthèse, la Suisse et le Royaume-Uni étudient actuellement cette possibilité.
Le monde scientifique alerte les autorités sur les risques inhérents à l’introduction d’une nouvelle denrée alimentaire pour laquelle les données sont limitées et l’expérience assez courte.
Source : Reporterre