Au rang des 17 objectifs de développement durable (ODD) des Nations-Unies figurent la sécurité alimentaire et la préservation et la restauration des écosystèmes terrestres. Les biostimulants sont appelés à jouer un rôle important pour y parvenir. En effet, les biostimulants peuvent agir par différents mécanismes en stimulant la physiologie de la plante, en modulant des activités enzymatiques ou des voies hormonales, en induisant la production de métabolites. Certains produits limitent la transpiration des feuilles. D’autres agissent au niveau du sol, sur la dégradation de la matière organique, la régulation de la microflore ou la structure du sol. En outre, de nombreux biostimulants sont issus de l’économie circulaire et contribuent, en sus de leur performance agronomique, au développement de modes de production plus durables. Leur apport est destiné à reproduire et consolider des mécanismes naturels concourant à une meilleure performance, à périmètres d’intrants constants, ou une plus grande résilience des systèmes de productions agricoles face à l’adversité entre autres climatique. Un système résilient est nettement moins enclin à la maladie et se remet plus rapidement après un stress, quel qu’il soit. Beaucoup de biostimulants sont également d’origine naturelle i.e. produits à l’origine (matières premières) par des plantes (algues) ou des animaux (acides aminés) et réintègrent des cycles naturels (métabolisme de la plante, cycles biologiques du sol), une fois leur fonction de biostimulant remplie.
Source : Académie des Biostimulants