Jusqu’à présent, la prévention des épidémies chez les animaux d’élevage a largement consisté en un mélange “prophylactique” de vaccins, d’antibiotiques ou d’autres produits chimiques antimicrobiens. L’utilisation excessive de ces produits pharmaceutiques- parfois comme un stratagème sournois pour stimuler les taux de croissance – risque de créer des agents pathogènes encore plus mortels. De nombreuses entreprises alimentaires se sont engagées publiquement à réduire la quantité de viande élevée avec l’utilisation d’antibiotiques dans leurs chaînes d’approvisionnement. Une agtech canadienne NovoBind développe une plateforme biologique de précision pour protéger le bétail, les crevettes ou animaux de compagnie contre bactéries, virus et divers parasites pathogènes qui coûtent $ 22 milliards au secteur animal. Les produits biologiques de précision de Novobind combinent la science de la nanocapsulation – l’ingénierie de conteneurs résistants à la chaleur à très petite échelle – avec certaines des recherches en immunologie empruntées à la biotechnologie humaine.. Le contenu des nanocapsules peut avoir des origines étranges comme les lamas dotés d’un pouvoir immunologique naturel puissant.
Source : Agfunder