D’après une étude de Science Advance, si aucune amélioration n’était apporté aux méfaits du changement climatique, la sécheresse pourrait frapper 60% des terres actuellement consacrées au blé contre 15% actuellement. On imagine quelles seraient les conséquences de cette catastrophe : chaos politique, insécurité alimentaire et, évidemment, hausse vertigineuse des cours. En outre, la culture du blé migrera vers des contrées plus accueillantes. Plus inquiétant, même le respect des termes de l’Accord de Paris sur la limitation de l’accroissement des températures doublerait les superficies actuellement menacées. Rappelons que le blé fournit le cinquième des calories consommées dans le monde et représente la seconde céréale cultivée après le maïs.
Source : Agence Ecofin