Comprendre les enjeux de l'agriculture

Avec, 39,2 millions de tonnes,  la France a réalisé la 2ème meilleure récolte de blé tendre de son histoire. Il lui reste cependant un challenge à relever : en exporter 20 millions de tonnes. Car la concurrence des pays riverains de la Mer Noire, les pays dits RUK (Russie, Ukraine, Kazakhstan) est de plus en plus rude. Sans compter la chute du cours de blé qui a perdu € 4O la tonne en un an. L’Hexagone n’a d’ailleurs réussi à exporter plus de 20 millions de tonnes que trois fois dans son histoire. Cette chute des prix s’explique par l’excellente récolte de l’Ukraine de 28,2 millions de tonnes, la meilleure de son histoire. Cependant, les productions russe et kazakhe ont été plus faibles que prévu du fait d’un coup de chaud en fin de cycle. Le résultat final en est que les exportations des pays RUK – 60 millions de tonnes- devraient rester stables. Ce qui laisse une plus grande marge de manœuvre aux exportateurs français dans un marché où la demande mondiale devrait augmenter. Dans le reste du monde, la production est  restée relativement stable. La production européenne a gagné 12,8 millions de tonnes. Le Canada et les Etats-Unis ne progressent guère. Dans le reste du monde, seule l’Argentine fait bonne figure. Les stocks de blé des huit premiers pays exportateurs restent à l’équilibre avec 60,5 millions de tonnes.

Source : Agritel