Confrontés simultanément aux attentes de l’opinion publique en faveur de la protection de l’environnement, celle des actionnaires qui veulent davantage de dividendes et la nécessité d’assurer le développement de l’entreprise, les géants de l’agrochimie doivent résoudre une équation difficile. Sans parler de la guerre commerciale de Trump qui a fait chuter les emblavements de soja et les conditions climatiques défavorables aux USA (sécheresse et inondations) qui ont un impact direct sur leur activité et leur chiffre d’affaires. A cela s’ajoute des problèmes propres à chaque entreprise. Ainsi Bayer a du mal à digérer l’acquisition de Monsanto et s’obstine dans la défense de l’innocuité du glyphosate malgré l’augmentation du nombre de plaignants aux USA Leur nombre a augmenté de 5000 depuis avril pour arriver à 18500 actuellement. BASF est plus diversifié mais a des soucis avec la faiblesse des secteurs de la chimie et de l’automobile. Ce groupe est en train de simplifier sa structure, ce qui entraine des licenciements. Quant à ChemChina, la maison mère de Syngenta, elle fait face à une montagne de dettes à la suite de nombreuses acquisitions.
Socopag