Selon la banque néerlandaise, Rabobank, 150 à 200 millions de porcs pourraient être atteints de peste porcine en Chine, ce qui aboutirait à une perte de production de viande de 30 %, voire davantage. Cette estimation est nettement supérieure aux indications fournies par l’USDA (ministère américain de l’Agriculture). L’épizootie frappe non seulement les marchés de la viande porcine, mais également, par ricochet, ceux des viandes bovines, des volailles et même des fruits de mer. Les Chinois se reportent sur d’autres sources de protéines dans leur alimentation pour remplacer le porc devenu plus cher et moins sûr sur le plan sanitaire. Bref, un déficit de 10 millions de tonnes de protéines animales est annoncé pour 2019.
L’Asie n’en a pas fini avec cette épizootie. La maladie atteint, à présent, le Vietnam, pour lequel Rabobank indique une perte de production de 10 %, et le Cambodge, avec risque d’extension à tout le Sud-Est asiatique. Mais la banque rappelle que cette maladie sévit aussi en UE, en particulier en Pologne et dans les pays baltiques.
MB Socopag