En 2050, les migrations climatiques auront la même ampleur que les migrations de toutes sortes actuelles. Selon les Nations-Unies, le nombre de migrants climatiques atteindrait alors 250 millions de personnes sur un total de 400 millions de migrants, soit 7% de la population mondiale. En 2015, selon l’International Displacements Monitoring Centre (IDMC) ,les déplacements climatiques ont touché 19,2 millions de personnes. Les migrations se feront essentiellement du sud vers le nord. Un tel défi appelle l’élaboration d’outils juridiques adéquats pour gérer ces flux migratoires. La COP 16 de Cancun en 2010 ouvre la voie en invitant les États à réfléchir à un accord international. Depuis, hormis quelques vagues accords régionaux, aucun progrès n’a été fait. La Nouvelle-Zélande est, de ce point de vue, exemplaire. Doté d’un ministère du Changement climatique, le pays s’apprête à instituer un visa destiné aux populations victimes d’un tsunami, d’inondations, de montée du niveau des océans ou de sécheresse.
Source : Futuribles