Comprendre les enjeux de l'agriculture

La voie de chemin de fer Bi-Oceanico longue de 3750 km, doit relier les deux océans, du port atlantique brésilien de Santos à Ilo au Pérou sur le Pacifique, en traversant la Bolivie et grimpant à 4 000 mètres d’altitude dans les Andes. Le coût en est estimé à € 12 milliards. Cette ligne de transport – elle prendra aussi des passagers – doit avant tout faciliter l’acheminement de marchandises vers l’Asie et l’Europe et notamment les produits agricoles du Brésil vers la Chine, le soja en particulier. Le Brésil doit faire face régulièrement à des ruptures ou des ralentissements de l’acheminement de ses marchandises vers ses ports d’exportation en raison de la mauvaise qualité de ses infrastructures routières et des conditions météorologiques défavorables. L’autre intérêt du projet est d’économiser du temps par rapport par rapport aux transports en camion puis en bateau par le canal du Panama au Nord ou le cap Horn au sud.
La Bolivie est très intéressée par ce projet et une convention à ce sujet vient d’être signée entre les présidents Termer pour le Brésil et Morales pour la Bolivie. Les travaux d’une durée de 5 ans doivent démarrer en 2019. Le président bolivien aimerait qu’ils soient achevés en 2025 pour le bicentenaire de l’indépendance. Les travaux créeraient plus de 8000 emplois.

Michel Bourdoncle