La culture du maïs est l’objet d’une controverse. Elle est l’une des plantes les plus cultivées au monde en raison de ses propriétés nutritives et énergétiques. Le maïs est essentiel pour l’alimentation animale, les biocarburants (comme l’éthanol) et divers produits transformés (sirop de glucose, amidon). Le dérèglement climatique soulève des questions sur la viabilité du maïs, surtout avec l’augmentation des périodes de canicule et de sécheresse. Bien que le maïs soit physiologiquement adapté à des températures élevées, il reste très sensible au stress hydrique, particulièrement lors de la floraison. Les prévisions climatiques indiquent une intensification des épisodes de chaleur et de sécheresse, affectant les régions productrices traditionnelles, comme l’Amérique du Nord et l’Europe. Cela peut compromettre la croissance du maïs, surtout dans les zones non irriguées. Souvent cultivé en monoculture, le maïs nécessite une grande quantité d’eau, d’engrais et de traitements phytopharmaceutiques. Cela contribue à l’épuisement des sols et à la pollution des nappes phréatiques, tout en participant au dérèglement climatique. Les agriculteurs mettent en avant leurs efforts pour réduire la consommation d’eau de 30 % grâce à de nouvelles techniques d’irrigation et à des pratiques agricoles plus durables, comme la culture de plantes intermédiaires pour enrichir le sol en azote. La recherche agronomique se concentre sur le développement de variétés de maïs plus résistantes à la sécheresse, à la chaleur et aux maladies. Cependant, l’avenir du maïs reste incertain, soulevant des questions sur sa durabilité dans un contexte de changement climatique.
Source : Le Figaro
