L’aquaculture est très prisée sur le long des côtes occidentales et nordiques de la Norvège. Ce pays scandinave d’environ 5 millions d’habitants emploie plus de 9000 personnes dans le secteur. Consistant en l’élevage, la récolte et la production de différentes ressources halieutiques, l’aquaculture norvégienne est concentrée principalement sur la culture des moules, des huitres, du saumon et du flétan Atlantique, une espèce de poisson rare, à forte valeur gustative, nutritive et à prix de venté élevé.
Sea Shepherd agit depuis plus de 40 ans pour la défense et la préservation des océans. Mobilisant une importante flotte, elle agit également pour la protection de la faune et de la flore marinesElle lutte contre le braconnage maritime et les activités illégales en haute mer. Selon Sea Shepherd, la Norvège dépasse la limite en matière d’élevage intensif du saumon, d’engraissement d’huitres et de grossissement de la truite dans des cages frôlant la surpopulation.
Il faut savoir que la production issue de l’aquaculture norvégienne est exportée à raison de 95%. Ce qui en fait donc une industrie principale pour le pays. Cependant, l’association accuse le pays de non-respect des lois maritimes et des accords internationaux par rapport à l’élevage non durable et l’impact environnementales causé sur l’écosystème marin. En effet, elle précise que ces pratiques nuisent gravement la faune et la flore aquatique en propageant les maladies, en accentuant la pollution hydrique et en gênant le bien-être des poissons et en ignorant les conditions d’élevage souvent surpeuplées. Pour contrer cela, Sea Shepherd organise des campagnes de sensibilisation contre la consommation intensive du saumon d’élevage, surveille les fermes aquacoles norvégiennes et fait pression sur le gouvernement pour améliorer l’aquaculture norvégienne.