Quelque peu oubliée en raison de la pandémie liée au Covid 19, la grippe aviaire (souche H5N1) reste active et poursuit ses mutations, sans toutefois toucher l’homme semble-t-il.
Le virus se propage chez les oiseaux et autres espèces sauvages comme les ours, blaireaux, furets et autres mammifères des forêts, avant d’atteindre les élevages domestiques. La souche provoque un fort taux de mortalité et inquiète par son intensification.
Pour tenter de ralentir la progression, les États imposent l’abattage des élevages dès la détection de cas. Le Japon a abattu 10 millions de volailles durant l’hiver.
L’Europe recense plus de 2000 foyers d’infection et 50 millions d’animaux abattus entre octobre 2021 et septembre 2022.
Ian Brown, épidémiologiste à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que l’épidémie est particulièrement virulente, d’autant qu’elle n’a pas faibli en période estivale et semble devenir persistante.
Source : France24