Comprendre les enjeux de l'agriculture

La digitalisation de l’agriculture expose les professionnels aux attaques virtuelles de pirates informatiques mal intentionnés.

Du hacker isolé à l’intervention d’une nation ennemie, la question de la protection des données et de la fiabilité des datas se posent au fur et à mesure que les agriculteurs se digitalisent :

  • Suppression intempestive d’un système de chauffage dans un hangar ;
  • Annonce d’une maladie inexistante dans un cheptel sous surveillance digitale ;
  • Alerte erronée d’un besoin en irrigation…

De la mécanisation à l’informatisation des métiers de la filière agricole, le FBI et le ministère de l’Agriculture américain ont recensé les menaces existantes : vols de données, dégradation d’équipements à distance, fake news …

Au Canada, le gouvernement a débloqué une subvention fédérale de $500.000 pour évaluer les menaces qui pèsent sur son agriculture et sur les possibilités de prévention.

Les agriculteurs voient dans l’informatisation de leur profession une opportunité de meilleurs rendements sans en saisir le risque. Par exemple, en novembre dernier le groupe québécois Sollio a reçu une demande de rançon en échange de la restitution de données hackées.

Pour les Américains, ces attaques ciblées ne constituent pas le danger principal, le risque le plus important provient des falsifications de données en vue de perturber des secteurs entiers sur le plan sanitaire, technique, commercial ou financier.

Les équipements technologiques (drones, composants électroniques des machines agricoles) sont, par exemple, suspectés de comporter des « mouchards » capables de renseigner des nations ennemies.

Face à ces risques, les agriculteurs disposent d’actions préventives classiques :

  • Sauvegarde des données nécessaires à l’exploitation ;
  • Usage limité du smartphone, porte d’entrée privilégiée des hackers ;
  • Authentification à deux accès ;
  • Couverture du risque de perte de données ;

Source : lactualité.com