Comprendre les enjeux de l'agriculture

Nestlé et Cargill doivent à nouveau faire face devant les tribunaux aux accusations de recours aux travaux forcés dans les plantations de cacao en Côte d’Ivoire. Ils sont poursuivis par six anciens enfants esclaves originaires du Mali qui disent avoir été kidnappés et forcés de travailler 14 heures par jour sans rémunération. Selon Bloomberg, une cour d’appel fédérale de San Francisco a annulé, mardi dernier, un verdict de 2017 qui déboutait les plaignants au motif qu’ils n’avaient pas réussi à établir un lien entre les filiales des deux multinationales installées en Californie et la pratique de l’esclavage. D’après le tribunal, les deux géants de l’agroalimentaire étaient conscients de la pratique de l’esclavage dans les plantations de cacao et avaient les moyens de contrôler ce qu’il s’y passait. De plus, des employés des deux compagnies rémunéraient certains planteurs en argent liquide à des prix qui ne pouvaient être praticables sans recours à l’esclavage. Nestlé et Cargill se défendent en mettant en avant leur combat pour les droits de l’homme.

Source : Ecofin